Infrastructures : De l’or et un peu de plomb
Par Jean-Philippe Pié
“ Vinci Park, Port de Calais, Stade Vélodrome, GRT Gaz, autant de projets où s’invitent les fonds infra, richement dotés. Mais comme ils se font plus rares, la prise de risque augmente.
Ils sont des plus discrets. Mais souvent évoqués dans la presse, en France, quand il s’agit des tarifs autoroutiers ou la de mise en concession de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Les fonds spécialisés dans les infrastructures suscitent un intérêt proportionnel à leur puissance. En 2014 et au plan mondial, les 745 transactions réalisées dans le secteur ont culminé à 439 Md$, soit environ 408,7 Md€, pour un montant moyen de 549 M€. L’année dernière, ce montant avait frisé les 450 Md$ (419 M€). Et à plus d’1 Md$ en moyenne, soit 931 M€, les levées de fonds ont retrouvé leur niveau de 2007. Dans le greenfield (les projets) et le brownfield (les transactions sur ce qui est déjà construit), la force d’attraction de « l’infra » tient dans l’addition de quatre phénomènes : la chute des taux, la recomposition du secteur de l’énergie, les besoins de modernisation en Europe et les promesses des pays émergents…”
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CFNEWS MAGAZINE – N°6 – AVRIL 2015
Édito
Techno venture
Restructuring
International
Les corporate français accélèrent en Chine